
« J’ai le cœur serré en pensant à mes camarades Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, assassinés en Tunisie parce qu’ils étaient des dirigeants du front populaire et voulaient proclamer le caractère laïc de la République tunisienne. Ne les confondons pas, ne les oublions pas, ne les méprisons pas. Ces musulmans, dans une tradition qui commence avec Averroès, qui se retrouvent dans le mutazilisme, se sont toujours opposés à ce que la loi religieuse s’impose sur la loi de la cité. Et dans le Coran, si vous voulez le savoir, cela est écrit en toutes lettres. »
c’est avec ces mots, que Jean Luc Mélenchon, député de l’une des circonscriptions des Bouches du Rhône et président du groupe « La France insoumise » à l’Assemblée nationale Française avait rendu hommage jeudi dernier, lors de son intervention à l’intérieur de hémicycle à deux figures de la gauche Tunisienne : Chokri Belaid et à Mohamed Brahmi assassinés pour leurs opinions politiques.
Il faut rappeler que les auteurs des deux assasinats politiques demeurent toujours inconnus ou plus exactement intouchables dans une Tunisie qui lutte depuis le soulèvement de 2011 contre les forces islamistes qui ne désespèrent pas de travestir son identité laïque.