Après l’avalanche des menaces de mort reçue par le chanteur Tunisien Noomaane Chaari émanant d’ individus appartenant à la mouvance rigoriste tunisienne pour le tournage d’une chanson en duo avec un chanteur israélien, et après le retrait de sa carte professionnelle, deux députées françaises ; Constance Le Grip et Brigitte Kuster avaient demandé au mois de janvier dernier à l’ambassadeur de France en Tunisie, André Parant d’intervenir afin de soutenir le chanteur menacé.
Compositeur et chanteur, Noomaane Chaari est également le fondateur d’une association qui s’active dans l’inter religieux et l’interculturel.
C’est dans ce contexte là que le chef de la diplomatie Française Jean-Yves Le Drian a fait preuve de réactivité à l’alerte lancée également par le sénateur Français Richard Yung sur la menace qui pèse sur le chanteur et l’activiste tunisien, dans une lettre en date du 2 février 2021, le ministre Français de l’Europe et des Affaires Étrangères a déclaré que : « Les menaces auxquelles Noomaane Chaari fait face ne sont pas tolérables. Nous ne ménageons pas nos efforts pour faire connaître notre position à cet égard, notamment dans le cadre de nos contacts avec les autorités tunisiennes…L’œuvre de Chaari est particulièrement bienvenue, car elle contribue au rapprochement des peuples à travers les échanges culturels, et cela malgré la défiance qui a pu prévaloir pendant plusieurs décennies entre Israéliens et Arabes, et qui persiste encore malgré la dynamique de rapprochement qui existe entre Israël et certains États arabes ».