La France demeure toujours le premier investisseur étranger en Tunisie selon les résultats de la Foreign Investments Promotion Agency devant l’Allemagne ou le Qatar, avec plus de 1400 entreprises française en Tunisie et 145000 emplois créés en 2020.
Elle reste le 1er investisseur en stock et est traditionnellement le 1er investisseur en flux (hors énergie), elle représente 626,86 millions de dinars, soit près de 35% du total des IDE hors énergie, répartis entre les secteurs des services, de l’industrie et de l’agriculture.
La France est, en outre, le premier partenaire commercial de la Tunisie, son deuxième fournisseur (avec une part de marché de 16%) et son premier client (30% des exportations tunisiennes). La Tunisie représente environ 0,9% des exportations et 0,8% des importations françaises, ce qui la place au 23ème rang de ses clients et au 24ème de ses fournisseurs.
La France est également le premier bailleur de fonds bilatéral, une primauté qui n’a pas subi les fluctuations politiques, diplomatiques et contextuelles de la dernière décennie.
Notons que la Tunisie se détache progressivement de sa casquette de « main d’œuvre bon marché » en fournissant à son premier investisseur des ressources humaines avec des compétences pointues dans plusieurs secteurs à plus forte valeur ajoutée comme le digital, la recherche et le développement.
Il devient en revanche opportun, afin d’assurer une plus grande attractivité pour ces secteurs qui deviennent le socle de la compétitivité des entreprises françaises, que l’Etat tunisien anticipe ce phénomène par l’allégement et la numérisation des procédures administratives, la promotion de la mise en conformité des lois tunisiennes de l’entreprenariat avec les standards européens.
