Au mois de mars 2019, la Tunisie avait formulé une demande d’extradition de Belhassen Trabelsi, beau frère de l’ancien Président Zine El Abidine Ben Ali.
Une première décision de justice a été émise par la Cour de Paris contre la demande d’extradition au regard des traitements subis par les membres de la famille Trabelsi dans les prisons tunisiennes.
Ce refus d’extradition a été confirmé par une décision rendue par la Cour d’appel d’Aix-en-Provence en date du 27 janvier 2021, évoquant « un risque réel de traitement inhumain et dégradant et de carences des contrôles en cas de mauvais traitement en détention ».
La justice française estime que les retours des autorités tunisiennes sur les circonstances du décès en détention des trois frères de Belhassen Trabelsi, sont très faibles et insuffisants pour garantir les suites de l’extradition.
L’avocat de Belhassen Trabelsi, Maitre Marcel Ceccaldi a déclaré à l’AFP que : « le ministre de la justice tunisien a écrit que depuis la révolution, la Tunisie est un État de droit. La réponse de la cour d’appel d’Aix-en-Provence vient rappeler que pour parvenir à être un État de droit, il y a un long chemin à parcourir ».