
Conformément à l’article 23 du Code de procédure pénale tunisien et par ordonnance de la ministre de la Justice suite à l’ordre donné par le Procureur général près la Cour d’appel au Procureur de la République près le tribunal de première instance de Tunis, une enquête a été ouverte au sujet des déclarations récentes faites par l’ancien président de la République Moncef Marzouki en France.
Moncef Marzouki était intervenu le 12 octobre courant sur la chaine France 24 au cours de laquelle il s’est félicité de la proposition du Conseil permanent de la Francophonie, tenu mardi dernier, de reporter le XVIIème Sommet de la Francophonie, initialement prévu les 20 et 21 novembre prochain à Djerba.
Quelques jours avant, l’ancien Président de la République tunisien avait ouvertement demandé au gouvernement français d’intervenir pour contrer ce qu’il a qualifié de coup d’État en désignant les décisions prises par le Président Kaies Saied le 25 juillet dernier.