
Deux ans après le lancement à l’Élysée de l’Appel de Christchurch, la Première ministre de Nouvelle-Zélande, Jacinda Ardern, et le Président Emmanuel Macron ont réuni les acteurs engagés contre les contenus terroristes et extrémistes violents.
Le deuxième sommet virtuel contre le terrorisme, la Tunisie est le seul pays arabe qui y participe avec la Nouvelle Zélande, l’UK et le Canada.
La participation de la Tunisie est représentée par le Chef de Gouvernement Hichem Mechichi.
Rappelons que Hichem Mechichi est l’un des protagonistes principaux dans la crise politique tripartite tunisienne qui dure inlassablement depuis des mois et mettant spectaculairement à bas l’économie tunisienne qui appelle le FMI à la rescousse.
Après sa désignation par le Président Kaies Saied pour suppléer à son prédécesseur Elyes Fakhfekh, Hichem Mechichi avait très rapidement tourné le dos à celui qui lui ouvert les portes de la kasbah pour se jeter dans les bras des partis islamistes Ennahdha et la coalition de El Karama dont le nom a été mêlé à tort ou à raison avec les deux derniers attentats terroristes qui ont frappé de plein fouet la France.
Depuis plusieurs mois la Tunisie connait une confrontation politique virulente entre les forces progressistes et les gardiens du temple islamiste, aucune d’entres elle n’a été véritablement saisie par Hichem Mechichi pour marquer son opposition de manière ferme, franche et irréfutable contre les débordements commis par les islamistes, parfois au détriment des institutions de l’État.
La présence de la Tunisie au deuxième sommet contre le terrorisme arrive au bon moment pour faire office d’un rappel au Chef de gouvernement qui devrait s’impliquer davantage dans la lutte contre ce fléau, devenu la première marque d’exportation tunisienne en France, même si cela doit s’opérer au risque de faire perdre à Hichem Mechichi ses alliés islamistes.