Du 9 au 11 février 2022, Brest accueillera le One Ocean Summit, un sommet organisé à l’initiative du gouvernement français qui réunira chefs d’Etat, scientifiques et organisations non gouvernementales dans le but de repenser la coopération internationale pour la protection des océans alors qu’à ce jour, seulement 2,8% de la surface des océans est véritablement protégée des conséquences de la pêche.
Le Sommet de Brest devra donner lieu à des annonces politiques significatives en la matière.
La cheffe de gouvernement Najla Bouden et le chef de la diplomatie tunisienne Othman Jerandi sont conviés à cet évènement, ou ils participeront à des sujets relatifs aux enjeux de la surpêche, de la pollution qui étouffe la biodiversité et de l’exploitation minière des fonds marins.
Des questions, qui demeurent en dépit de leur importance climatique et économique pour la Tunisie, en deçà des préoccupations majeures et urgentes des décideurs dans un contexte très particulier.
Selon certaines ONG tunisiennes, le climat en Tunisie est en dents de scie entre des phases d’inondation et de sécheresse la plaçant dans la liste des pays les plus exposés au phénomène du stress hydrique.
La montée du niveau de la mer engendre la salinité des sols dans les villes côtières et les nappes phréatiques.
Très peu de mesures sont déployées en Tunisie pour faire face à ces enjeux climatiques aux conséquences économiques pouvant être désastreux pour les prochaines années.
L’engagement de la Tunisie dans des accords internationaux, ne semble pas être la meilleure voie permettant de tracer une stratégie climatique adéquate aux défis qui ne tarderont pas a se manifester.
A noter que le dernier engagement de la Tunisie dans l’Accord de Paris sur le climat en 2015 lui fait subir des charges lourdes pour l’émission de gaz polluants, essentiellement causée par d’autres États, tout en sachant que la Tunisie ne représente que 0,07% de l’ensemble des émissions à l’échelle mondiale.
