Le 12 mai 1881, le traité du Bardo est signé, ôtant une grande partie de souveraineté beylicale au profit des autorités françaises.
Les ambitions démesurées de la régence de Tunis, combinées à une corruption qui a essoufflé le pays ont poussé le bey a faire inéluctablement recours aux emprunts étrangers dès 1865 et en moins de deux décennies, la Tunisie a attiré la convoitise des puissances occidentales qui ont mis une place une commission internationale chargée de contrôler les finances de la régence.
Un conflit entre deux tribus sur les frontières algéro-tunisiennes a été l’occasion pour la France d’intervenir militairement sur le sol tunisien et arracher ainsi à Mohamed Sadok Bey sa domination sur la Tunisie.
En 1883, le traité du Bardo a été annexé par la convention de la Marsa qui a amplifié le pouvoir législatif du résident général.
140 après, l’histoire tunisienne se répète avec des noms qui changent mais des circonstances intrinsèquement similaires…
