C’est dans un communiqué publié le 13 octobre 2020 que le député du bloc PDL Thameur Saad a annoncé que lors de la réunion des 57 membres de la commission politique de l’APF tenue la veille, il en a profité pour sensibiliser les membres présents au contexte fragilisé en Tunisie.
Le député Thameur Saad a attiré également l’attention de ses interlocuteurs sur le phénomène de la violence méthodique infligée sous la coupole de l’ARP tunisienne contre la Présidente du bloc parlementaire du PDL, Madame Abir Moussi, il a exposé dans ce sens les faits gravissimes qui se sont produits en date du 02 octobre, commises par le député islamiste Seifeddine Makhlouf à l’intérieur de l’ARP contre la personne de Madame Moussi, dans le silence coupable et complice de tous les élus de la République Tunisienne.
Il a été également mentionné lors cette réunion de l’APF que les violences subies par les députés du bloc parlementaire du PDL avaient largement dépassé le cadre verbal pour se traduire en des actes de violence physique menaçant l’intégrité de Madame Moussi et de l’ensemble des membres de son bloc.
Cet exposé de faits macabres contre la dignité des parlementaires en Tunisie et contre la dignité de la Femme en particulier et qui instaurent la mise en place d’une nouvelle forme de voyoucratie politique dans notre pays, avait fortement suscité l’indignation des pays membres de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie.
D’ailleurs, ce n’est que quelques minutes après l’intervention du député PDL Thameur Saad, que l’un des Responsables de l’APF : Nicolas Demouy avait pris la parole en annonçant que le Réseau des Femmes parlementaires appartenant à l’AFP venait de prendre la décision d’inscrire l’affaire de violences subies par Abir Moussi dans ses priorités et que ce Réseau de l’APF prendra contact dans les prochains jours avec la Présidente du bloc parlementaire du PDL afin de lui apporter son soutien devant la barbarie parlementaire dont elle est victime depuis plusieurs mois.
Un soutien qui au-delà de son aspect institutionnel, viendra sans doute sensibiliser les tunisiens et le monde entier à une situation intenable et potentiellement dangereuse pour la Tunisie et pour toute la région, car nous frôlons à traves la banalisation de la violence parlementaire le seuil irrémédiable d’un affront civil qui serait presque éminent.