Au moment ou la guerre de la désinformation conduit à la guerre entre la Russie et l’Ukraine, entrainant un risque de crise alimentaire sans précédent en A frique et en Tunisie, il est imprudent de jouer avec l’information.
Dans le même temps, la France choisit son Président dans un climat de radicalisation de l’électorat qui met au centre du débat le rôle des pays du Maghreb et de leurs diasporas.
Il est donc au mieux irresponsable au pire criminel, de propager des « fakes news » qui pourraient enflammer cette situation déjà critique.
Suite à une visite de courtoisie entre l’Ambassadeur de France André Parant et l’une des anciennes figures de l’opposition en Tunisie Ahmed Najib Chebbi..
Monsieur Ahmed Najib Chebbi a fait une déclaration qui nous semble des plus étranges pour ne pas dire des plus mensongères au lendemain de cette visite de courtoisie.
Ce dernier a laissé entendre que cette rencontre a permis d’obtenir le soutien de l’Ambassadeur de France en Tunisie pour son initiative de « Front du Salut national », une initiative qui ne vise clairement qu’a renverser les décisions qui découlent du 25 juillet 2021.
Si cette information est inexacte, et rien ne permet de confirmer de tels propos, elle met en lumière le danger de la désinformation, notamment lorsque celle-ci émane d’un acteur politique.
Nous rappelons que ce Front a constitué la pierre angulaire du désastre qui a frappé la Tunisie en 2011 en offrant sur un plateau la Tunisie aux islamistes.
C’est pourquoi nous mettons aujourd’hui au défi Ahmed Najib Chebbi de prouver que l’Ambassadeur de France en Tunisie ait pu tenir la moindre déclaration qui pourrait cautionner directement ou indirectement l’initiative du « Front du salut national ».
Dans le contexte particulier que traverse la Tunisie , il s’avère extrêmement irresponsable pour un acteur politique, aussi insignifiant soit-il, de tenir de tels propos « mensongers »et graves.
L’Ambassadeur de France en Tunisie André Parant, comme la plupart des Ambassadeurs des pays amis et partenaires de la Tunisie ne sortent jamais de leur devoir de réserve et ne s’impliquent pas dans la politique intérieure.
Les visites de courtoisie sont une manière de maintenir le dialogue avec toutes les parties et de prendre le pouls de la société tunisienne.
Quand un État veut exprimer un avis divergeant, il le fait par le biais de son gouvernement et de son Président.
A ce jour aucun incident de désinformation de ce type ne s’est jamais produit.
Mais lorsque la médiocrité politique se conjugue à la mauvaise foi, nous constatons une énième fois les dégâts que peuvent produire de tels propos sur : la crédibilité de la Tunisie, mais surtout les relations entre les deux pays.
Si un tel incident avait réellement eu lieu, il n’y a pas a douter que les services diplomatiques auraient réagis fermement.
Concentrons nous sur l’essentiel : la paix et le progrès.*
