Marzouki Saied FranceTunisieInfo - Le fantasme de résurrection de Moncef Marzouki depuis Paris

En réaction à l’amendement de la loi électorale opéré par le Président Kaies Saied, l’ancien président par intérim Moncef Marzouki a dénoncé hier sur les réseaux sociaux ce qu’il considère comme un « coup d’État ».

Il rêve par ailleurs de voir Kaies Saied connaitre le sort de l’ancien Président Ben Ali afin que les islamistes et leurs alliés puissent reprendre les rênes du pouvoir en Tunisie.

Nous ne reprenons pas dans l’article le texte publié par Moncef Marzouki, tout simplement, par respect à l’intelligence de nos lecteurs, nous leur laissons le soin de le lire directement sur la page de la personne concernée s’ils le souhaitent…

Dans ce statut, Moncef Marzouki fantasme sur une reconquête du pouvoir par intérim, mais semble omettre que les tunisiens ne sont ni amnésiques ni bêtes pour revivre la dilatation de la souveraineté de la Tunisie et de son appauvrissement économique et intellectuel pendant les années de sa présidence par intérim.

En souhaitant au Président Kaies Saied de connaitre le même sort que celui de l’ancien Président Ben Ali, Moncef Marzouki fait démonstration d’une méconnaissance de l’histoire de la Tunisie et d’une mauvaise foi toute aussi naturelle que son opportunisme.

Le sort de l’ancien Président Zine El Abedine Ben Ali, renversé du pouvoir en 2011 après 23 ans de gouvernance est sans doute beaucoup plus honorable que le sort conclu d’un président par intérim condamné au mois de novembre dernier pour des actes allant à l’encontre de la sûreté de l’État et nuisant aux intérêts de la Tunisie à l’étranger.

L’ancien Président Ben Ali, pourtant victime de manœuvres malveillantes fabriquées par les artisans extérieurs et intérieurs de ce que l’on appelle « Le printemps arabe »  n’a jamais appelé les tunisiens à la désobéissance civile depuis son exil en Arabie Saoudite et n’a jamais souillé l’image de son pays.

L’histoire finira par rendre au Président Ben Ali ce qui lui revient, elle le fera également vis-à-vis du Président Kaies Saied qui a redonné un nouvel élan de vie à la Tunisie depuis le 25 juillet 2021,  mais que fera-t- elle pour un président de circonstances soumis aux injonctions des islamistes et avilissant aux ordres du Qatar au détriment de la souveraineté nationale pendant sa mandature ?

François Mauriac disait: «  Nous croyons de toute notre âme à la résurrection de la chair; mais il faut que chaque être humain donne son consentement à cette vocation de pourrir. »

Il semblerait toutefois, que Moncef Marzouki n’ait pas eu encore le temps de bien pourrir…mais le fantasme demeure toujours un phénomène naturellement humain!

L’opposition au pouvoir en place est souvent un acte courageux, mais le faire en étant en dehors du territoire national et en portant un bilan d’un mandat désastreux l’est beaucoup moins…