Farhat Hached FranceTunisieInfo - Les archives sur l’assassinat de Farhat Hached confirment l'implication de la "Main Rouge"

Le 5 décembre 1952, Farhat Hached , une figure emblématique du syndicalisme tunisien,  dans une est assassiné par les balles de la « Main Rouge », une organisation armée composée de colons français

Ce n’est qu’en décembre 2009, Antoine Méléro, se présentant comme un ancien membre de la «Main Rouge», avait révélé sur un média arabe que «l’organisation était une entité armée répondant à l’ancien service de renseignement extérieur français».

Suite à ces déclarations, la famille de Hached et l’UGTT ont demandé la déclassification des archives relatives à l’assassinat de Farhat Hached.

Le président François Hollande avait déclaré lors de son discours prononcé à l’assemblée nationale constituante (ANC) le 5 juillet 2013 que : «J’ai donné les instructions pour que toutes les archives soient rendues publiques dans le but de divulguer  l’identité de l’assassin de Farhat Hached… Je m’engage, au nom de la France, à la veuve de Farhat Hached, à son fils et aux représentants de l’UGTT d’œuvrer à rechercher et à faire toute la clarté sur son assassinat en 1952»

Quelques mois plus tard de la même année, Bertrand Delanoë, ancien maire de Paris , avait inauguré la  place Farhat Hached au 13 ème arrondissement, en présence de Houcine Abassi, ancien le secrétaire général de l’Ugtt et de Noureddine Hached, le fils du martyr du syndicalisme tunisien.

Reçu ce matin sur les ondes d’une radio tunisienne, le fils de Farhat Hached, a  confirmé avoir reçu, de la part du président français François Hollande, les archives concernant l’assassinat de son père le 5 décembre 1952 à Radès, qui affirment selon lui l’implication directe des services de renseignement français par le biais d’ une équipe spéciale pour s’«occuper» de la figure de résistance syndicaliste tunisienne