Le jeudi 29 octobre 2020 au matin, à 8h30, un islamiste tunisien clandestin s’introduit dans la basilique armé d’un couteau, il blesse mortellement trois victimes présentes sur les lieux.
En moins de 30 minutes, la police a interpellé l’assaillant qui a été grièvement blessé et pris en charge en réanimation à Nice et transféré quelques jours après à un hôpital en région parisienne.
L’auteur de l’acte terroriste, Brahim Aissaoui est un tunisien clandestin de 21 ans arrivé en France seulement quelques semaines plus tôt.Parallèlement à l’enquête française, une enquête tunisienne a été ouverte.
Ce n’est que le 6 avril 2021, que le juge d’instruction français a pu réaliser son premier interrogatoire avec le terroriste en milieu pénitentiaire à Fresnes.
Selon les informations recueillies par Franceinfo, il déclare au magistrat « ne pas se souvenir des événements survenus en France, ni de son passage de plus d’un mois en Italie, ni même, à quelques détails près, de son passé en Tunisie ».
Le juge d’instruction a missionné un psychiatre et un neurologue pour déterminer la réalité de cette amnésie.
Les résultats de ces expertises sont attendus pour le mois de novembre 2021, mais Pour les enquêteurs, la piste de l’acte prémédité est privilégiée. Brahim Aouissaoui se serait radicalisé plusieurs mois auparavant.
Les caméras de vidéosurveillance ont enregistré le suspect près de la basilique Notre-Dame de l’Assomption quelques jours avant l’attentat, lançant supposer des repérages de sa part