L’Ancien ministre des Affaires Étrangères et l’un des dirigeants du parti islamiste Ennhadha, Rafik Abdessalam Bouchlaka a déclaré lundi 24 janvier dans un esprit revanchard du mythe archaïque de la « dette coloniale » que le Président Kaies s’est rendu secrètement samedi dernier à Paris à la rencontre d’Emmanuel Macron pour « recevoir des ordres » (SIC).
Par cette déclaration houleuse, et n’appréciant guère le soutien français de la Tunisie pendant ce contexte extrêmement fragile, les islamistes tunisiens s’attaquent ouvertement à la France en l’accusant « de donner les ordres pour les étapes suivantes » (SIC)
Cette déclaration qui, transmet subtilement une menace contre la France est indigne d’un ancien ministre des Affaires Étrangères qui s’amuse a publier de telles grossièretés avec une légèreté d’esprit inouïe sur son compte Facebook.
En tout état de cause, cette déclaration obscène de l’ancien ministre islamiste, révèle une lecture profonde et très inquiète par rapport à la position française et européenne dans la crise tunisienne.
Il a rappelé que le discours de la pseudo dette coloniale est une constante chez les islamistes tunisiens, le jargon de l’ancien ministre des Affaires Étrangères est marqué par une certitude idéologique qu’il partage avec ses pares-choc du mouvement Karama.
Nous nous souvenons tous que le parti Karama, très proche du parti Ennahdha avait construit toute sa compagne électorale sur la haine de la France et les menaces de » la récupération des richesses tunisiennes volées par le méchant colon français. » ainsi que la fameuse menace de prendre en otage l’ancien Ambassadeur de France en Tunisie, Olivier Poivre-d’Arvor.
Cette compagne électorale du mouvement ultra islamiste Krama a donné en 2019 deux sièges en France à ses députés anti-français vivant en France, et à l’attentat de Rambouillet qui a causé la mort d’une policière le 30 Avril 2021 par l’un de leurs fans, pris en photo à plusieurs reprise avec le patron de cette boutique politique ultra-islamiste, Seiffedine Makhlouf…