Mk - Les Ennemis jurés de Seiffedine Makhlouf : la Femme, la France et la Liberté

 

Mk 300x150 - Les Ennemis jurés de Seiffedine Makhlouf : la Femme, la France et la Liberté« L’État français a colonisé la Tunisie pendant quatre-vingts ans et a pillé ses richesses pendant soixante-dix ans sans s’excuser ».,

Est l’un des slogans de vente de la campagne électorale de ce quadragénaire, Seiffedine Makhloouf arrivé à l’ARP Tunisienne lors des élections législatives de 2019 avec un bloc de 21 députés issus de souches islamistes et rigoristes.

Un argument de vente qui a convaincu même une partie des Tunisiens résident en France, puisque deux de ses candidats ont été élus sur les circonscriptions Nord et Sud de la France.

Il endosse à son palmarès de populisme le coup d’envoi du collectif (Winou El pétrole) « Ou est le pétrole » en accusant la France d’exploiter les ressources naturelles de la Tunisie, ou encore celui de « Ou est le sel » pour accuser Paris d’être le bourreau de la Tunisie avant et après le protectorat et exige en conséquence des excuses officielles de l’Etat Français.

Pire, il va jusqu’à accuser les services de renseignements Français d’être derrière les assassinats politiques en Tunisie pendant la mandature de François Hollande.

D’ailleurs, c’est dans un contexte économique et politique des plus fragiles de l’histoire de la Tunisie que Seiffeddine Makhlouf avait présenté au parlement tunisien l’été dernier, une motion afin que l’Etat Tunisien traduise ses fantasmes de demande d’excuses à la France en une réalité, mais ce fut une peine perdue, ce qui ne semble pourtant pas l’arrêter dans ses projections islamo-fascistes.

A l’ARP, le quotidien de ce député est animé par les mises en scène contre ses adversaires politiques et contre ceux et celles qui s’attachent à la défense du modèle républicain et bourguibiste

Tous les mots, toutes les phrases et tous les propos prononcés par les adversaires de Seifeddine Makhlouf sont une occasion pour lui afin de les bombarder par des rafales de menaces, d’insultes infames et sexistes et notamment contre la présidente du bloc parlementaire du PDL Abir Moussi, qui ne cesse de le ramener à sa macabre réalité à chaque déviance.

Toutes les  agressions  de seifeddine Makhlouf contre sa collègue parlementaire sont filmées et exposées sur les réseaux sociaux par ses propres soins, de quoi assurer et divulguer l’humiliation infligée à cette femme qui lui tient tête par la force du droit et du patriotisme, dans le silence complice et coupable des autres élus de la République.

Le marasme Makhlouf n’a pas aussi épargné la liberté de la presse en accusant un journaliste qui avait investigué sur le scandale de la fameuse école du village du Regueb, ou des actes de violences sexuelles auraient été commises sur des élèves mineurs.

Fidèle à son attrait pour les affaires liées au terrorisme et à la pédophilie, S.Makhlouf avait pris la défense des accusés principaux dévoilés par l’investigation du journaliste Hamza Balloumi .

Une faute fatale aux yeux du meneur de la coalition El Karama, qui a couté au journaliste une vague d’intimidations par le député et par ses fans parce qu’il avait tout simplement osé pointer du doigt et dénoncer la maltraitance dans cette école sous le couvert de la religion.

En somme, tous les idéaux politiques, idéologiques, institutionnels et moraux qui ne s’accordent pas avec le projet obscurantiste de Seifeddine Makhlouf, sont pour lui des ennemis jurés indignes d’exister…