Yassine ayari Uftam Francetunisieinfo - Le député Yassine Ayari fustige l’Université Franco Tunisienne

L’université franco-tunisienne pour l’Afrique et la Méditerranée, projet-phare de la coopération Franco-Tunisienne , devait être le hub universitaire du continent africain.

Deux ans après son lancement, elle est au cœur d’une tourmente qui mobilise jusqu’à l’instance tunisienne de lutte contre la corruption.

La Tunisie a été la première destination du Président Emmanuel après son élection, ou il avait déployait à Tunis sa stratégie méditerranéenne.

C’était il y a trois ans, les 31 janvier et 1er février 2018. Emmanuel Macron déployait à Tunis sa « stratégie méditerranéenne » et sa faconde « disruptive » lors d’un déplacement marathon dans la capitale tunisienne, sa première visite d’État dans le monde arabe et au Maghreb depuis son élection.

C’est dans ce contexte très coopératif, certainement renforcé par l’entente exceptionnelle entre E. Macron et l’ancien Président Tunisien Beji Caied Sebssi que le projet de L’université franco-tunisienne pour l’Afrique et la Méditerranée (Uftam)  a été lancé.

Inaugurée au mois d’octobre 2019, l’attractivité et l’intérêt de ce projet universitaire consiste dans la délivrance de diplômes binationaux.

Grâce à l’Uftam, la Tunisie se veut d’obtenir un positionnement aussi imposant que son voisin marocain et devenir ainsi la première plateforme universitaire francophone non seulement pour les étudiants tunisiens mais également pour ceux de l’Afrique subsaharienne et du pourtour méditerranéen.

Néanmoins depuis quelques jours, un député tunisien sur la circonscription de France 1 a fustigé l’Uftam, ses déclarations sur les éventuels manquements juridiques de son ingénierie pédagogique ont suscité l’intérêt de l’instance Tunisienne de lutte contre la corruption.